« Femmes à la Une » : Lancement dans un contexte de Covid

Le projet « Femmes à la Une » qui a démarré en février 2020, s’est aussitôt retrouvé après son lancement face aux contraintes liées à la pandémie de Coronavirus.

Le projet, qui vise à améliorer l’image de la femme dans les médias, est porté par l’Ecole Supérieure de Journalisme, des métiers de l’Internet et de la Communication (E-jicom), avec le soutien financier de l’Open Society Initiative for Ouest Africa (OSIWA).

Avant la suspension du projet (de la mi-mars au 1er juillet 2020), un premier atelier de formation s’est tenu du 24 au 26 février 2020. S’en est suivi un panel organisé le 27 février 2020.

A la suite de ces activités qui ont marqué le démarrage effectif du projet, une première série de productions a été réalisée par la première cohorte de dix journalistes participant au projet.

Cers productions ont été diffusées dans leurs médias respectifs.

Faisaient partie de cette première cohorte Marième Djigo (Sud Quotidien), Fatou Ndiaye (Sud Quotidien), Khady Ndoye (Seneweb), May Faye (Oxy Jeunes_1).

Les sujets traités ont porté entre autres sur : Les femmes dans le milieu sportif, la présence féminine dans la police, ou encore sur le travail des « Badienous Gokh ».

Vu la persistance de la pandémie et pour ne pas retarder davantage la mise en œuvre du projet, l’E-jicom a décidé, en accord avec OSIWA, de mener certaines activités en ligne.

L’établissement, qui dispose déjà d’une plateforme en ligne pour les formations, est en train de renforcer davantage ses équipements techniques pour répondre à la nouvelle situation.

La deuxième cohorte de participants devra pouvoir démarrer ses premières sessions de formation durant ce mois de juillet 2020, avant de se lancer dans la production. Tous les journalistes participants au projet bénéficient d’un appui à la production.

Le projet « Femmes à la Une » vise à favoriser une plus grande présence des femmes et une meilleure représentation de leur image dans les médias. Le projet repose essentiellement sur le renforcement de capacités et sur la sensibilisation.

A travers ce projet les initiateurs espèrent, entre autres, accroitre le nombre et les compétences des journalistes s’intéressant à la question du droit des femmes et de leur représentation dans les médias et par les médias ; d’améliorer la qualité du débat public sur les femmes, grâce à des productions de qualité susceptibles de retenir l’attention des citoyens.

Pour atteindre ces résultats, l’E-jicom a inclus dans le programme la mise en place d’un mécanisme opérationnel d’ateliers de formation, suivi d’un système de mentoring et d’appui financier au bénéfice des journalistes sélectionnés pour participer au projet.

De manière plus spécifique, il s’agira pendant les deux années que durent le projet de contribuer à l’amélioration des compétences des journalistes dans le traitement des questions liées aux femmes ; de favoriser un meilleur respect des règles journalistiques dans le traitement des questions liées aux femmes ; d’aider les journalistes à éviter les préjugés et les stéréotypes sur les femmes et les filles dans le traitement de l’information et enfin globalement de soutenir les journalistes pour une amélioration de la qualité de leur travail.

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